
Le sujet
Dans le cadre d’une première initiative réglementaire mondiale, le règlement européen visant à lutter contre la déforestation (EUDR) exige des importateurs de cacao, de café, d’huile de palme, de bétail, de bois et de caoutchouc qu’ils prouvent que leurs produits n’ont pas causé de déforestation.
Les parties prenantes
La Commission européenne a proposé le mois dernier de revoir les règles afin d’en faciliter la mise en œuvre et d’éviter de surcharger le système informatique de partage des données de conformité.
Dans une note datée du 31 octobre et destinée à orienter le débat au sein du Conseil, Vienne a déclaré que la proposition de la Commission « ne répondait pas aux attentes », critiquant l’exécutif pour être revenu sur son idée visant à accorder un délai d’un an supplémentaire à toutes les entreprises.
Ou en sommes-nous
La Commission ne propose plus un report que pour les petites entreprises.
Le texte autrichien sera discuté par les ministres européens de l’Environnement lors de leur réunion du Conseil à Bruxelles mardi 4 novembre.
Une source diplomatique a déclaré qu’au moins treize États membres pourraient se rallier aux demandes de l’Autriche.
Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.

