Le sujet
Les industries polluantes du Québec peuvent désormais planter des arbres pour compenser des émissions sur le marché du carbone. Le nouveau règlement permet de créer des crédits carbone avec des arbres qui poussent depuis plus de 30 ans.
Les parties prenantes
Certains objectent que si le carbone séquestré dans ces plantations d’arbres réduit bel et bien le réchauffement cela n’équivaut pas à une réduction actuelle et supplémentaire des émissions de gaz à effet de serre.
Le nouveau règlement québécois concerne la séquestration forestière de carbone en terre privée. Pour engendrer des crédits carbone, les arbres doivent être plantés sur des terres non forestières, ou encore « regarnir » des forêts pour assurer leur plein boisement. Le reboisement réalisé à la suite d’une coupe n’est pas admissible.
Plutôt que de simplement compter les tonnes de carbone séquestrées par les arbres, le protocole évalue leur effet sur le réchauffement, année après année.
Où en sommes-nous
Pour l’instant, la FPFQ n’est pas en mesure de quantifier les plantations existantes, généralement réalisées en vue d’une future coupe, qui pourraient se qualifier comme projets hâtifs.
Pour certains, les crédits rétroactifs à long terme n’auraient pas dû être autorisés par le règlement.
Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.