
Le sujet
La Conférence des parties de l’ONU sur le climat, la COP30, organisée à Belém au Brésil, s’est conclue par un accord décevant, samedi 22 novembre. Après une dizaine de jours de négociations entre près de 200 pays et une ultime nuit de tractations, les États-parties ont enfin adopté un texte élaboré par la présidence brésilienne.
Les parties prenantes
Un compromis limité : Un bloc solide de pays émergents et de producteurs d’énergies fossiles, parmi lesquels l’Arabie saoudite, la Russie ou l’Inde, a refusé toute mention explicite d’une sortie de ces énergies. Selon les nations européennes, ces pays ont systématiquement repoussé les formulations les plus ambitieuses, rappelant qu’une partie de leur économie dépend largement du pétrole, du gaz ou du charbon.
Où en sommes-nous
Malgré l’absence d’engagement fort sur les énergies fossiles, le texte présente tout de même quelques avancées. L’accord prévoit notamment le triplement des aides destinées à l’adaptation des pays en développement d’ici 2035, par rapport aux 40 milliards de dollars par an actuels. Pour ces nations, une transition énergétique ou une adaptation aux impacts climatiques était hors de portée sans soutien financier massif.
C’est une première dans les négociations climatiques, le texte prévoit d’instituer un “dialogue” sur le commerce mondial.
Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.

