
Le sujet
Les agriculteurs, les eurodéputés et les ONG intensifient leur opposition à l’accord UE-Mercosur quelques heures avant que la Commission européenne n’adopte officiellement le texte et ne lance le processus de ratification.
Les parties prenantes
La France est le pays de l’Union européenne qui s’oppose le plus à l’accord par crainte de dommages à son agriculture. Le principal syndicat, la FNSEA, insiste sur le fait que la lutte n’est pas terminée.
Le syndicat pourrait trouver des alliés à Bruxelles. L’eurodéputé français Pascal Canfin, chef de file des libéraux au sein de la commission de l’environnement du Parlement (ENVI), a annoncé lundi qu’il lançait une initiative interpartis avec d’autres collègues eurodéputés pour contester l’accord devant la plus haute juridiction de l’UE.
Où en sommes-nous
La Commission devrait dévoiler un « document d’accompagnement » de l’accord mercredi, selon deux sources européennes. Toutefois, celui-ci devrait être non contraignant pour les pays du Mercosur, puisqu’il se situerait en dehors du texte légal. En l’absence de garanties claires, la FNSEA déclare donc qu’elle continuera à faire campagne contre l’accord.

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