
Le sujet
Pour la première fois depuis les années 1990, à cause de la pandémie, du changement climatique et de l’inflation, l’extrême pauvreté dans le monde ne recule plus : elle augmente. Des millions de personnes supplémentaires survivent avec moins de 2,15 dollars par jour, majoritairement en Afrique.
Le changement climatique, la guerre en Ukraine qui, en plus de son coût humain, a provoqué la hausse des prix des denrées alimentaires, comme le blé, fragilise encore davantage la sécurité de millions de personnes.
Les parties prenantes
La jeunesse européenne se tourne aujourd’hui vers la France, car les prochaines semaines devraient permettre au pays des Droits de l’Homme de prendre des engagements concrets pour soutenir les pays pauvres.
Premièrement, au Comité interministériel de la coopération internationale et du développement du 9 juin prochain, au cours duquel les ministres français devront s’accorder sur leurs priorités en matière de solidarité internationale.
La France doit continuer à montrer l’exemple et tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif des 0,7 % du revenu national brut alloués à l’aide publique au développement en 2025. Grâce à la taxe sur les transactions financières, la France dispose d’un outil permettant de financer ce projet.
Où en sommes-nous
Par son poids économique, son rayonnement, et son ambition, la France peut faire la différence. Mais cela ne se fera pas sans mettre à contribution les marchés financiers, qui, contrairement aux pays pauvres, sont très loin de subir les effets de crises.

Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.