Le sujet
La forêt boréale, que l’on trouve notamment en Sibérie, dans le nord du Canada et en Alaska, est la plus vaste étendue sauvage au monde.
Ces feux sont alimentés par des conditions plus sèches et chaudes, causées par le changement climatique. En relâchant des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ces incendies contribuent en retour au réchauffement de la planète dans un cercle vicieux.
Les parties prenantes
En 2021, les incendies boréaux ont émis quelque 480 millions de tonnes de carbone, une quantité bien plus importante que n’importe quelle autre année étudiée par les chercheurs, entre 2000 et 2020.
Cette quantité d’émissions représente environ le double des émissions liées à l’aviation en 2021, ou encore les émissions liées aux combustibles fossiles du Japon, le cinquième des pays les plus émetteurs.
Où en sommes-nous
L’Arctique se réchauffe bien plus vite que le reste de la planète, ce qui accroît le déficit en eau des sols, avec une évaporation et donc une humidité de l’air accrue, provoquant une multiplication des éclairs, et tout ceci conduit à un plus grand risque d’incendie.
Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.