
Le sujet
Ce mammifère, classé comme espèce exotique envahissante en Europe, prolifère en Wallonie au risque de menacer la biodiversité et de transmettre des maladies.
Les parties prenantes
Ces animaux omnivores, connus pour leur masque noir et leur queue rayée, sont apparus en Belgique dans les années 1980 et leur population dans le sud du pays est estimée à des dizaines de milliers d’individus. Excellents grimpeurs, très agiles, ils peuvent aussi causer des nuisances dans les jardins et entrer dans les habitations par les chatières notamment.
Une partie de la population de ratons laveurs provient d’Allemagne, où ils avaient été introduits dans les années 1930 comme nouvelle espèce de chasse et pour la production de fourrure. L’autre foyer a été une base militaire dans l’Aisne en France où des soldats américains avaient apporté ces mascottes et les y ont laissés dans les années 1960.
Où en sommes-nous
La scientifique mène des études pour mesurer l’impact de ce mammifère sur les espèces sensibles, comme la chouette hulotte ou le cincle plongeur, un oiseau qui fait des nids très bas dans les berges des cours d’eau, facilement accessibles pour les ratons laveurs.
(source RTBF)

Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.