Et si anticiper le VSME aujourd’hui devenait l’une des plus grandes opportunités stratégiques de demain pour les PME ?
2025 sera sans doute une année charnière pour la durabilité en entreprise. Un virage s’est amorcé dans le calme feutré des institutions européennes, mais ses répercussions seront très concrètes pour des milliers de PME. En cause ? Un sigle encore peu connu : VSME. Ce standard volontaire de reporting ESG pourrait bien devenir le nouvel outil stratégique des entreprises de taille moyenne – et, au passage, un levier de développement inattendu pour les experts-comptables et pour les cabinets engagés dans la transformation durable.
Le VSME, un cadre conçu POUR les PME, et non contre elles
L’histoire du VSME commence en 2023, dans un contexte de crispation. La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) s’apprête à imposer des obligations de reporting ESG à des milliers d’entreprises. Les PME, pourtant non concernées directement, se retrouvent sous pression : leurs donneurs d’ordre, eux, doivent rendre des comptes et leur réclament des informations ESG à la chaîne.
Face à cette cacophonie de questionnaires RSE et au risque de surcharge administrative, l’EFRAG conçoit un contre-projet : un standard volontaire, adapté aux capacités des PME, reconnu par les institutions, mais souple dans son application. Le VSME est né.
Publié en décembre 2024 et renforcé par la directive Omnibus de 2025, le VSME devient le cadre officiel du reporting volontaire, tout en limitant les exigences que les grands groupes peuvent imposer à leurs sous-traitants.
Derrière la norme, une logique politique forte : “Stop the clock”
Surnommée “Stop the clock”, la directive Omnibus ralentit le tempo de la transition durable pour l’adapter à la réalité des entreprises, en misant sur une logique de volontariat structuré. Désormais, les PME non cotées peuvent s’appuyer sur le VSME immédiatement, sans obligation, mais avec un cadre clair, proportionné et reconnu.
Un standard en deux temps, pour une montée en puissance maîtrisée
Le VSME se décline en deux modules :
1️⃣ Module Basique : 11 indicateurs clés, pas de calculs complexes, souplesse.
2️⃣ Module Complet : approche narrative, climat, diversité, stratégie bas carbone, alignement avec les grands référentiels (GRI, SASB).
Chacune peut commencer là où elle est… et progresser à son rythme.
Quelques chiffres pour comprendre l’impact potentiel
• 23 millions de PME en Europe : un terrain immense pour le VSME
• 80 % des obligations de la CSRD désormais contournées pour les entreprises <1000 salariés
• 75 % des PME subissent des demandes ESG sans savoir y répondre (Eurobaromètre 2024)
• +30 % de croissance estimée du marché du conseil ESG dans les cabinets d’expertise comptable d’ici 2027 (Mazars)
Et les experts-comptables dans tout ça ? Un rôle clé… et stratégique
Le VSME ouvre un nouveau champ d’accompagnement pour les experts-comptables. Pourquoi ?
Parce que les données ESG sont déjà dans l’entreprise, dispersées dans les flux opérationnels, et le cabinet est le mieux placé pour :
✅ Identifier et structurer les indicateurs
✅ Produire des rapports fiables et synthétiques
✅ Aider à piloter une trajectoire RSE crédible
Mieux encore : c’est une mission à forte valeur ajoutée, touchant à la stratégie, à la gouvernance et à la marque employeur. Un conseil pur, aligné avec les enjeux de transformation.
Anticiper plutôt que subir : pourquoi adopter le VSME dès maintenant ?
Adopter le VSME n’est pas qu’un acte de conviction, c’est une stratégie défensive et offensive :
✅ Se protéger contre les demandes clients hors cadre
✅ Accéder à de nouveaux financements (les banques privilégient les profils ESG clairs)
✅ Se différencier sur les appels d’offres
✅ Attirer des talents sensibles aux engagements RSE
Et surtout, c’est préparer l’avenir dans un contexte où ce qui est volontaire aujourd’hui pourrait devenir obligatoire demain.
SECAL : un partenaire engagé pour accompagner le VSME
Chez SECAL, nous sommes convaincus que le VSME est l’opportunité de démocratiser la durabilité pour les PME, les associations et les structures de l’ESS.
Parce que nous connaissons vos flux financiers et vos enjeux opérationnels, nous vous accompagnons :
• Dans le diagnostic de vos indicateurs ESG déjà disponibles,
• Dans la mise en place du Module Basique ou Complet selon vos ambitions,
• Dans la rédaction de rapports structurés, alignés avec le VSME, pour renforcer votre crédibilité et simplifier vos réponses aux donneurs d’ordre,
• Et dans la transformation durable de votre modèle économique.
Grâce à notre pôle RSE dédié et notre partenariat avec des solutions numériques comme abCSR, nous rendons ce reporting accessible, concret et stratégique.
Le VSME, une petite norme aux grandes ambitions… pour les PME accompagnées
Le VSME ne prétend pas tout résoudre, mais il débloque l’action là où tant d’entreprises sont paralysées. Il offre aux PME un outil simple, reconnu et proportionné pour structurer leur engagement durable et dialoguer efficacement avec clients, financeurs et talents.
Chez SECAL, nous croyons que le choix du durable est le choix du long terme.
Nous nous engageons à vos côtés, dès aujourd’hui, pour transformer cette nouvelle norme en une opportunité concrète de pilotage stratégique.
Alsaud Brahimataj : Président de l'ANECS Limousin et Expert-comptable mémorialiste chez SECAL. Passionné par la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), il dirige les initiatives en matière d'engagement social et environnemental au sein du cabinet. Trésorier adjoint de MSoR, il joue un rôle clé dans la gestion financière de l'organisation.
Matthieu Dintras est Expert-Comptable chez SECAL, un cabinet en pleine transformation. Passionné par la data et convaincu que l'avenir de la profession réside dans la digitalisation, il accompagne l'innovation au cœur du métier. Depuis son entrée chez SECAL, il a contribué à la modernisation des processus : digitalisation du cabinet, formation des équipes et des clients, mise en place de la facture électronique et des tableaux de bord en temps réel grâce à Power BI.
Président de l’ANECS Limousin en 2022, il a été élu à la présidence nationale en 2023, avant de se retirer en décembre 2024, poursuivant toutefois son engagement pour faire avancer la profession. Son parcours s'inscrit dans une dynamique de renouvellement et de modernisation du secteur, avec un fort accent sur la data et la technologie.
