
Le sujet
Dans le cadre de la révision de la législation sur les OGM qui sera proposée par la Commission dans quelques mois, les techniques d’édition du génome (NBT) pourraient être autorisées dans l’Union, en particulier pour adapter les cultures à l’évolution du climat.
Les parties prenantes
Après l’Argentine, le Brésil est le deuxième pays au monde à avoir autorisé la commercialisation d’un blé transgénique, la variété HB4. Sa particularité : être résistante à la sécheresse.
Cette innovation est bienvenue en l’Amérique du Sud qui vu ses rendements de blé chuter suite aux graves pénuries d’eau depuis plus d’un an.
En Europe, la culture des OGM reste extrêmement contrôlée et quasi inexistante. Pour autant, de nombreux OGM sont autorisés à l’importation par l’UE, pour la nourriture animale principalement (soja, maïs).
En septembre dernier, les ministres de l’Agriculture des 27 États membres ont exhorté la Commission à accélérer la révision de ce cadre réglementaire. Peu de temps après, l’exécutif européen s’est engagé à soumettre, au deuxième trimestre de 2023, une proposition visant à assouplir la réglementation.
Où en sommes-nous
L’Europe mettra-t-elle au point un futur blé résistant à la sécheresse grâce aux NBT ? Réponse en juin prochain, avec la proposition de la Commission européenne.

Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.