Le sujet
Le nouveau plan français de réduction des pesticides, entend s’aligner sur l’Union européenne (UE), aussi bien sur les autorisations des molécules que sur le suivi de l’utilisation des produits. Les ONG dénoncent un nivellement européen par le bas.
Les parties prenantes
Mis en place lors du Grenelle de l’environnement en 2007, le plan Ecophyto est loin d’avoir atteint son objectif de sortie des produits phytosanitaires. Entre 2011 et 2022, les achats ont stagné, et la France reste l’un des plus gros utilisateurs de pesticides en Europe.
Alors que la France disposait de son propre indicateur, le Nodu (nombre de doses par unité), qui calculait sans distinction la quantité de pesticides utilisés par les exploitations, elle adoptera désormais l’indicateur européen, le HRI-1 (Harmonised Risk Indicator for pesticides).
L’indicateur européen tient compte de la toxicité des molécules, alors que, pour le ministre, le Nodu ne fait « pas de distinction » entre les molécules toxiques, celles qui présentent un risque potentiel et celles qui ne sont pas toxiques.
Où en sommes-nous
Pour le gouvernement, l’harmonisation des mesures est une nécessité pour fixer des objectifs européens.
Les ONG françaises ont vivement réagi à ce plan, s’en prenant notamment à l’indicateur européen.
(Source Euractiv)
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