Le sujet
Entre 10 et 47 % » de la surface de l’Amazonie seront exposées à des perturbations cumulées susceptibles de déclencher des transitions écosystémiques inattendues et d’exacerber le changement climatique régional », estime l’étude publiée dans la revue Nature par un groupe international d’une vingtaine de chercheurs.
Les parties prenantes
Pour arriver à ce constat, Bernardo Flores et ses collègues ont analysé cinq facteurs critiques : le réchauffement climatique, les précipitations annuelles, l’intensité de la saisonnalité des précipitations, la durée de la saison sèche et la déforestation.
L’étude identifie trois trajectoires d’évolution permanente de la forêt : elle pourrait devenir par endroits des forêts dégradées, avec moins d’espèces, plus de lianes et de bambous, ou bien des forêts ouvertes, aux arbres plus petits entrecoupés d’herbes envahissantes, ou encore une forme de savane.
Où en sommes-nous
De « puits de carbones », l’Amazonie risque de devenir « source émettrice », craignent les scientifiques. « Nous sommes peut-être plus proches de ce point de rupture que nous ne le pensions auparavant ».
Source Géo
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