
Le sujet
La Commission européenne a annoncé lundi 28 juillet qu’elle avait constaté que le géant chinois du commerce en ligne Temu enfreignait la législation sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) de l’Union européenne, après avoir manqué à son obligation d’évaluer les produits dangereux et illégaux présents sur sa plateforme.
Les parties prenantes
Les produits dangereux font partie de l’enquête en cours de la Commission à l’encontre de Temu. Mais l’exécutif européen examine également d’autres éléments, notamment la conception addictive de la plateforme, ses systèmes de recommandation et les obligations de transparence.
La plateforme chinoise dispose de quelques semaines pour réagir aux premières conclusions de la Commission, a indiqué un responsable européen. Bruxelles n’a toutefois fixé aucune date butoir précise pour la réponse de Temu.
Où en sommes-nous
En vertu du DSA, les entreprises peuvent se voir infliger une amende pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires annuel total à l’échelle mondiale. Bien qu’aucune amende européenne n’ait été infligée à Temu à ce jour, si la Commission confirme une infraction, elle pourrait finalement infliger une sanction financière à la place de marché.

Notre implication est portée par notre foi dans la capacité de changement de nos sociétés et par la nécessité d’agir pour soutenir un changement qui n’est plus une option, mais une ardente nécessité.