
Le sujet
Les vagues de chaleur record ont transformé les campagnes, du Portugal à la Grèce, en véritables poudrières, provoquant d’importantes pertes humaines et animales, notamment dans les élevages.
L’Espagne a perdu 18 000 hectares de terres agricoles, le Portugal plus de 2 000 et la France une superficie similaire, parmi lesquels 1 000 hectares de vignobles. Au total, les dégâts équivalent à environ 31 000 terrains de football.
Les parties prenantes
Pourtant, dans de nombreuses régions, ce sont justement les terres agricoles qui ont empêché les flammes de progresser.
« Les pompiers le disent : là où il y a de l’agriculture, il n’y a pas ou moins de feu. […] L’agriculture n’est pas un problème mais une solution », expliquait la ministre française de l’Agriculture, Annie Genevard, aux journalistes la semaine dernière.
Les chercheurs José Manuel Cabrero, César Martín-Gómez et Rayder Willian Leonardo Laura ont fait le même constat en Espagne, affirmant que des décennies de déclin rural, avec l’abandon des terres agricoles et des pâturages, ont aggravé les incendies en créant de gigantesques réservoirs de combustible.
Où en sommes-nous
Les autorités du sud de l’Europe reconnaissent désormais que le problème est structurel. Avec le changement climatique, les incendies risquent de devenir plus fréquents et plus violents. La question n’est plus de les arrêter, mais de s’adapter et d’utiliser les terres agricoles comme outil de prévention.
(Source Euractiv)

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